Peu de temps avant le début de la saison 36, un petit événement vient troubler le calme de la ville rose : Doriano Gaetti, alias Il Blocco, annonce sa retraite. Mais le public ne peut se résigner à le voir partir sans rien dire après tous ce qu'il a fait pour le club. Devant les caméras locales, Gaetti exprime son immense tristesse à quitter sa place mais il demande aussi au public d'être indulgent et de regarder ses dernières performances.

"Je n'ai plus 20 ans et je n'ai pas été titulaire à chaque match cette saison. Je ne veux pas devenir le papy de la défense, celui que vous raillerez un jour pour ses courses lentes ou pour se faire déborder trop facilement par de petits jeunes"


Une voix s'éleva dans la foule de journaliste : "Et un poste d'entraîneur vous intéresserait-il ?"
"J'ai de l'expérience et j'ai été capitaine de cette équipe durant plusieurs années, elle a du talent. Oui, si on me propose quelque chose, j'accepterai."
L'affaire est conclue en quelques jours.

Portrait : Doriano Gaetti est né à Catane, en Italie. Issu d'une famille très modeste, il gravi petit à petit les échelons mais un souffle au coeur l'oblige à abandonner tout espoir de jouer à un plus haut niveau que la DVII.

 

Lors de son intronisation comme entraineur de TTL, devant toutes les télévisions locales, il fait une déclaration choc :

 

"Les dépenses de la saison dernière sont indécentes aux vus des résultats. Aucune recrue ne fera son arrivée cette saison, l'équipe est maintenant armée pour obtenir la montée. Après deux échecs consécutifs, c'est l'objectif N°1 de la saison. Et oubliez la Coupe".

 

Gaetti est un fin stratège et il passera plusieurs nuits à décortiquer le calendrier.

Pour le premier match de coupe, il demande à ses joueurs de faire acte de présence, simplement. Le résultat est sans appel. Devant moins de 15.000 spectateurs médusés, l'équipe se fait étriller contre le Torpedo Bruebach, 0-7

expulsion de Sestak avant la mi-temps et les blessures de Bergondo, Wolff Mohn... et la sienne.

 

Ceci ne remet en rien les plans de l'Italien. Le championnat débute.

 

Les forces en présence ne sont qu'au nombre de trois, après le sacre de la carlberg squad la saison dernière : ALDORMI, l'expérience de Poulidor, picho, l'attraction des deux dernières saisons et un TTL enfin prêt.

 

Et l'entraineur savait ce qu'il faisait en privant les cadres de l'habituel unique tour de Coupe de France. Bocz, Bodnar (en défense), Sutori, Roiz (au milieu), Zaharief et Mongrell (en attaque) sont remontés comme des horloges et survolent les débats. Ce premier jour de l'été 2008 respire l'allégresse et la joie de vivre.

C'est là  que le groupe s'est vraiment soudé, dira Gaetti en fin de saison.

 

Le calendrier est plutôt clément en ce début de saison et cela permet d'emmagaziner de la confiance. Ce n'est plus une équipe de football qui entre sur les terrains mais une bande de potes, simplement heureux de jouer ensemble. L'Arena est rapidement remplie.

 

L'équipe est déjà en roue libre. Les doubles confrontations contre ALDORMI (1) (2)  sont expédiées aussi vite que le match retour contre picho.

 

L'équipe soulève le second trophée de son histoire, en accumulant les records : 82 buts pour, 8 contre, Rafael Mongrell est élu meilleur buteur avec 15 réalisations, suivi de près par Valentin Zahariev, 14 buts.

 

Doriano Gaetti et le président ont réussi leur pari, l'équipe jouera en VII.

 

Les anecdotes de la S36

 

- Le premier match de Coupe, forcement !

 

- Les amicaux de fin de saison, il faut dire qu'ils se jouent en aout et septembre, belle saison pour les baignades, les cocktails et les petites pépés...

 

- La 13ème journée, Mauro Da Silva se blesse, et tous les supporters craignent le pire. Non pas pour la nature de la blessure mais pour le nom du remplaçant. Et c'est bien Oscar Navarro qui prend sa place, lui qui n'a joué qu'un seul match amical cette saison, et surtout qui n'a pas pris part à un match officiel depuis 3 ans et demi ! Résultat, il s'en prend trois et l'équipe perd deux points, sans conséquence.