Le Manoir
Opaline
Un mercato pour monter !
Après l'énorme déception de la saison dernière, tous les supporters attendent cette saison avec impatience. Conscient de leurs attentes, le président du club intime l'ordre à l'entraineur de faire le ménage. Ainsi, au cours de la saison, 8 joueurs partiront, sans compter les licenciements (abusifs, cela va de soit).
Après un premier tour de coupe raté, l'équipe enchaîne par 2 victoires en championnat : 15 fois les filets adverses trembleront. On se dit que cette saison est bien partie...
Mais c'est sans compter sur une série de blessures : 6 en 4 journées, qui immobiliseront les milieux de terrain lors de la 1ère partie de championnat. La première vague de transfert peut débuter : 2 défenseurs (Anglin, en haut et Böcz, à gauche) et un milieu (Sestak, en bas). Böcz à lui seul vaut 1/3 de plus que les deux autres réunis. Ce qui ne l'empêchera pas de ne jouer que 4 matchs officiels...
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Malgré cela, l'équipe peine contre les autres favoris, ALDORMI et calsberg squad (le relégué). Et se permet même des défaites à domicile contre des équipes de son rang (picho). A mi-parcours, l'équipe est quatrième. Le public rempli toujours autant le stade mais maintenant il gronde. La première banderole est accroché : "Bougez vous le cul !"
Par contre, les attaquants s'en donnent à coeur joie lorsqu'ils rencontrent les autres équipes, les faibles. La solution à mon duo d'attaquant commence à poindre. Mes six attaquants prennent du grade et sont entraînés de manière égale mais un trio se détachent.
Rafael Mongrell étant en méforme une partie de la saison, c'est Harte et Zaharief qui prennent le relais. Ils terminent avec 6 unités chacun. Olivieri et Jiménez ne scorent qu'à 4 reprises. Quand à Savater, il ne mettra le ballon au fond des filets qu'une seule fois. Mais qu'il est compliqué de former 6 joueurs en même temps lorsque l'on ne joue qu'avec 2 ou 3 attaquants..
A la fin des matchs aller, le bilan st loin d'être satisfaisant : 4 victoires, 2 défaites et un nul. L'équipe est 4ème, à 5 longueurs du leader, picho.
L'intersaison est mouvementée : une manifestation se déroule dans le centre de Toulouse. Le président, sous pression, débloque des fonds : 3 milieux de terrain poussent l'Italien Ciaschini vers la sortie, après 4 saisons et demie de (plus ou moins) bons et loyaux services : 56 matchs, 12 buts.
Mohn et Roiz s'intègrent parfaitement. Del Mazo et Sestak se partagent les miettes.
Mais l'association des trois nouvelles recrues est une réussite. Contre picho, la revanche est prise.
Mais, au match suivant, le nouveau chouchou de la Nougayork Arena, Sestak, se blesse. L'équipe toute entière est déstabilisée et le public est en plein doute. S'en suivent 3 défaites en 4 matchs.
Contre la calsberg squad tout d'abord, un match équilibré où l'équipe domine mais le réalisme est pour l'adversaire.
Dès cette défaite à domicile, plusieurs banderoles font leur arrivée au stade et n'en bougerons plus jusqu'à la fin de championnat. Le public conspue la politique de recrutement et demande aux joueurs de mouiller le maillot. Ils ne seront pas entendus.
Contre ALDORMI, c'est une petite correction qui s'abat sur la jeune équipe : 5 occasions de part et d'autres mais Gaetti rate un pénalty et, en face, le gardien est en état de grâce.
Pour la dernière journée, les Ultras de TTL assiste au naufrage au stade de tchétchécoulé. Comme un signe, ils avaient amener cette banderole :
"Silence, on coule !"
Excédé, le président joue la provoque en faisant venir, à prix d'or, 2 recrues juste avant la fin du championnat : Bodnar, 278.000€ et Sutori, 174.000€.
Lors de la présentation des joueurs, à huit clos, loin du chahut de la rue, il proclamera cette phrase, devenue culte dans la région :
"Un titre ou ma tête !" (Oui, Messire...)
Et, afin de prouver sa bonne foi, il débourse plusieurs centaines de miliers d'euros auprès d'une entreprise locale afin de contenter des supporters trop à l'étroit.
Le Nougayork Arena passe de 12.000 à 16.000 places.
Les anecdotes de la S35
- Navarro, la doublure, qui ne joue que 2 amicaux...
- Carlos Savater, 10 buts en 10 matchs ! Donc 9 en amicaux...
- C'est la dernière saison avec les joueurs d'origine.