L A   G R A N D E   B R A D E R I E

A la veille du premier tour de Coupe, la direction ouvre les vannes de l'effectif et les derniers arrivés sont les premiers à partir.

 

Dorian Hojka, arrivé pour 2M, part pour 500.000€ dans un club Finlandais jouant en D.VI et venant de rater la montée lors d'un barrage complètement raté lui aussi.

 

Souvent titulaire, il aura marqué deux petits buts en Coupe, un en Saphir et un autre en Ligue...

 

 

Son copain Carlos Aya part lui en Pologne dans un club de D.VI.

 

Arrivé pour 2.6M, il s'en va pour 920.000€, après avoir marqué 18 buts en deux saisons, toutes compétitions confondues.

 

Après cinq saisons sous les couleurs de TTL, Mohie Amin rejoint un club ukrainien de D.IV jouant la montée.

 

Arrivé contre 4,3M, sa vente rapporte 1M

 

Le polonais Jan Woznica n'aura jamais vraiment eu l'occasion de montrer l'étendue de son talent.

Du petit million déboursé pour s'acheter ses services, TTL n'en récupère que 26%.

Il va certainement finir sa carrière dans un obscure club letton.

Et ce sont aussi les joueurs formés qui s'en vont, histoire de ramener de la fraîche dans les caisses :

 

 

Grazvydas Literskis, rejoint un club belge de D.IV luttant depuis 8 saisons pour la montée.

 

+4.7M, de quoi réinvestir, mais dans quoi ? Tout le monde l'ignore encore.

 

Second départ d'importance, celui d'Américo Molino, arrivé à 19 ans et demi, contre 1,134M et qui rentre au pays, en Espagne, pour 4,5M.

 

Quand on sait qu'il n'a pas joué tous les matchs cette saison, un bénéfice de +3.4M, bah c'est super en fait !

Formé au club depuis ses 15 ans, Joël Laporte aura suivi tous les programmes d'entraînements et quitte à regret un cocon quasi familial.

 

Et les 4,5M empochés ne calmeront pas les supporters...

 

Il est acheté par un club danois tout fraîchement relégué en D.V

 

Le Chinois Lao Zedong fait aussi ses valises.

 

Deux saisons, 49 matchs, il rapporte tout de même 1,6M et retourne au pays.

Q U E   F A I R E   D E   1 8   M I L L I O N S  ?

C'est bien la somme récoltée par la direction, en vendant les joueurs expérimentés et les pépites formées au club.

 

On aurait pu se dire qu'avec une telle somme, c'est le silence des supporters, et donc la paix sociale, que la Direction aurait pu acheter.

 

Sauf que non.

 

Car les supporters sont remontés, très remontés. Ils ne se déplacent pas pour le premier tour de Coupe, alors que la direction oui, et prennent d'assaut - mais pacifiquement - les bureaux de la Direction. Les salariés, prévenus à l'avance, ne sont pas surpris et demandent à parler avec le groupe de supporters. Après quelques minutes, les deux parties tombent d'accord :

Il faut dégager Harm Andrews

Mais les supporters veulent avoir leur mot à dire, fini le temps du président-monarque qui décide de tout.

Une femme propose la création d'une société anonyme à objet sportif (SAOS), qui prendrait en charge la section professionnelle, la structure actuelle du club resterait actionnaire majoritaire de la SAOS et demeurerait directement chargée de la gestion de l'académie, ainsi que du passif du club.

Les supporters ne comprennent pas tout, mais ça leur rappelle quand même ce qui s'était passé pour le FC Nantes dans les années 90, et qu'il s'en est sorti.

 

Pauline Gamerre accepte de devenir présidente de la SAOS et une délégation de supporters prend en charge l'association, sous forme collégiale.

 

 

 

 

 

 

Pauline Gamerre en train d'appeler les scouts de TTL.

En haut : Pablo (abonné depuis 10 ans), Eric (infographiste), Bernard (chef d'entreprise), Thierry (père de famille de classe moyenne) et Malik (capable de tenir un ballon d'une seule main)

Au milieu : Michel (comptable et viewer de gaming), Bérénice (mère de famille et femme de Thierry), Nicolas (BG célibataire), Arnold (un mec assez chiant), Appoline (la coquine), Ahmed (toujours hyper souriant)

En bas : Pauline Gamerre (présidente de la SAOS), Franck (rugbyman repenti), Françoise (secrétaire introvertie), Nadine (essaie d'imiter Malik mais est obliger d'utiliser ses deux mains c'est donc un échec) et Pascal (qui passait par là)