Peu de changement dans l’effectif cette saison. Autier est parti en début de saison et un grand gaillard du nom de Guntram Hermann Bantz débarque sur les bords du Célé avec une réputation sulfureuse. Son surnom n'y est pas pour rien, GHB...

 

Le milieu de terrain est toujours composé de Kévin Vénon, Alexandre Garnier et Bilal Moussaoui et reste en construction, le niveau reste donc faible et Février veut mené à bien sa mission, finir correctement la formation des trois milieux titulaires, ainsi que Mario Martins et Mickael Aubrun.

Il n'oublie pas non plus s sa mission envers Ludovic Boucherat, l'ex-Bisons ailier, et Arnaud Vandroux, un ancien du FC Paco. Ces deux là, prennent chaque semaine un peu plus de retard, surtout Boucherat qui est arrivé en même temps que Vénon. Mais il n'aura pas eu la même chance. Parce que Vénon est un futur entraîneur en puissance, issus du club. Ce serait une première et le club le sait. Aujourd'hui, les deux amis ont un écart de TSI de 15.000.

Cinq défenseurs se partageront les postes, Ayoub Zaghoueni, Mrkajic, Tonini - qui prend chaque saisons un peu plus d'assurance - , Qaim et Vojinovic, aidés en cela par Elector Collado. Le Péruvien attend sa promotion au poste d'entraineur. Ses relations avec Février sont assez bonnes et il était titulaire assez souvent l'année dernière. L'arrivée de GHB lui fait comprendre que seule sa capacité à tirer les coups-francs lui octroyait ce privilège. Son excellent niveau de défense ne peut plus faire la différence avec une endurance en baisse... La Coupe lui permettra de ne pas trop cirer le banc.

En attaque, à part l'arrivée de Bantz, le Grand Allemand, pas de changement, Kashtan, Yamakov et le vieux BVI se répartiront les place. Mais leur âge pose des problèmes à Février. Il avait demandé du renfort pour faire un beau parcours en Coupe. C'est clairement un échec. Faut-il restreindre les postes, trois au lieu de quatre ? Et augmenter ainsi le niveau quitte à ne pas faire tourner ?

Le coach et les financiers du club en discutent régulièrement. Pour l'instant les comptes sont à 4.000.000 mais les mauvais résultats rendent les investissement compliqués. L'arrivée de GHB a coûté 3.000.000 et des dents avaient grincé... Et le président pense à l'avenir. Martins et Aubrun doivent être formés en Ailier, il y a aussi Boucherat et Vandroux, ainsi que les titulaires actuels, Thiers et Spiridon, qui vieillissent et doivent être remplacés. L'équipe technique souhaiterait investir dans de jeunes ailiers de talent mais les supporters veulent voir les Bisons endosser la tunique des Séniors. Sans compter que le jeune Printemps arrive doucement à maturité...

Mission maintien

Mais l'heure n'est plus au tableau noir et à la calculatrice. Pour le premier match en Ligue, l'équipe retrouve un autre mal-classé de la saison dernière, barragiste également, benda. Un match qui apparait comme crucial, déjà.

 

Février compte sur la capacité de ses joueurs à contrer son adversaire. Sauf qu'à la mi-temps, c'est TTL qui fait le jeu... Et malgré une attaque trop faible, emmenée par BVI et Yamakov, l'équipe arrive à scorer deux fois par l'intermédiaire du Bulgare et de Charles Thiers, qui finira dans l'équipe type pour sa performance.

L'équipe vient de se faire sortir de la Coupe par une petite division, c'est la consternation en ville. Les journaux locaux parlent plus de cet évènement ou - déjà - de la saison prochaine que du match de samedi.

 

Et il est préparer à la va-vite. Un Pressing avec un 451 avec Yamakov seul en pointe et des ailes - offensives et défensives - portées vers l'attaque. Résultat : la défense est loin d'être le mur infranchissable escompté et contre une équipe ultra-offensif (253 100% offensif), ça ne pardonne pas : 0-4.

 

Cette contre-performance n'a rien d'alarmant mais met en évidence les absences de Février. En jouant la possession, ça n'aurait peut-être pas été pire.

Contre XTFT, en J3, la contre-attaque est remise en place. Et au vu du fiasco du Pressing, ce n'est pas une mauvaise chose. Le résultat final n'est toujours pas là (défaite 5-3) mais on y voit de belles choses : un Spiridon virevoltant qui accroche une place dans l'équipe type, une belle soufflante de Février à la mi-temps qui lui permet de réaffirmer que c'est encore lui le patron et une belle réaction en seconde mi-temps.

 

Effectivement, quand à la mi-temps, l'équipe rentre au vestiaire avec un 0-4 en poche, les mines sont bien basses. Mais tout le monde se serre les coudes. Sur deux contre-attaques fulgurantes, Mrkajic et Yamakov réduisent l'écart (2-4). L'arbitre siffle un pénalty et c'est Collado qui s'en charge : 3-4.

 

La ville se prend à rêver d'un exploit, d'un match nul sur le terrain du cador. Malheureusement, Février retombe dans ses errements et renvoit Yamakov sur le banc à la place d'un GHB mal orienté. C'est une grosse perte pour l'attaque, l'adversaire reprend confiance et va inscrire un cinquième but qui brise tous les espoirs des Lotois.

Pas grand monde au Stade de la route de Figeac, 25.000 personnes vont se trainer jusque sur les sièges mais l'envie n'y est pas trop.

 

Contre Pépito, Février innove encore. Il sait que c'est son dernier match sur le banc, qu'il va prendre une volée, il n'a aucune raison de jouer les héros et il veut absolument passé le 3ème tour en Coupe Rubis. Donc il envoie les minots, sans rien dire à personne.

 

En voyant Martins, Aubrun et Baylac entré sur le terrain, le président empoigne son téléphone, mais c'est trop tard, Guillaume Février vient de prendre place sur le banc et a déjà éteint son mobile. Un silence parcours le stade quand le speaker annonce la présence des trois jeunes milieux mais aussi de Boucherat et Vandroux, tout heureux de pouvoir participer à cette Ligue inaccessible.

 

Comme contre XTFT, Février sort un 451 mais offensif sur une seule aile. Par chance, c'est la bonne, mais elle reste insuffisante étant donné que les ballons n'arrivent pas à l’Israélien Kashtan. La défense donne satisfaction avec 14.8 de moyenne mais n'empêche pas la défaite 3-0 à domicile. Captain Mrkajic et Tonini sont dans l'équipe type !

 

C'est pas ça qui va faire revenir les gens au Stade...

Et voilà enfin le moment tant attendu par tout le monde, la transmission de pouvoir entre Février et Collado. Mais la cérémonie est bien froide et est expédiée en deux temps trois mouvements. La président n'est pas présent, il a mal digéré le dernier fait d'armes de son entraîneur.

 

Pour sa première rencontre en temps qu'entraîneur, Collado remet l'équipe en place, finies les excentricités. L'équipe joue la possession, histoire de surprendre l'adversaire et de montrer aux supporters que l'on n'est pas là pour serrer les fesses à chaque match.

 

Et le coup ne passe pas loin. Dominés, certes, mais pas ridicules, les joueurs de TTL accroche l'égalisation juste avant la pause sur un pénalty de GHB.

En seconde mi-temps, Spiridon à l'occasion de tuer le match par deux fois mais c'est Dragon974 qui trouve la faille à la 80ème : 1-2.

 

Mrkajic, toujours aussi parfait, et l'enfant du pays, Ayoub Zaghouéni obtiennent un sésame pour l'équipe-type de la semaine.

 

Après 4 défaites de rang, l'équipe est dans la zone rouge.

Contre le Dinamo Szohôd, actuel 4ème, les choses semblent claires, il faut une victoire à domicile.

 

Un philosophe-numérologue de la ville remarquera plus tard, à la fin de la saison, que chaque équipe qui rencontre TTL débute un nouveau cycle. Celui du Dinamo sera celui de la défaite, de la zone rouge puis de la relégation...

 

En effet, avec un milieu à la vision de l'aigle, une attaque au meilleure de sa forme et une défense costaude, le Dinamo explose.

 

Pourtant, tout débute bien mal pour TTL. Dès la quatrième minute, les deux anciens de l'équipe, Soltani et Gouttenoire, affolent la défense : 0-1.

L'équipe est sonnée et ne s'en remet pas tout de suite. Pire, à la 26ème, un second but adverse vient contrecarrer les plans de Collado.

 

Et il faut toute la fougue de la jeunesse de Vénon, en vrai patron, pour réduire l'écart et montrer à ses coéquipiers qu'ils ont 3 points à prendre et un public à reconquérir. 24.000 supporters sont là, mais ça n'empêche pas le stade de sonner creux...

 

A la mi-temps, Collado est obligé d'élever la voix pour remotiver ses troupes. Et ça marche. Il faut quand même attendre l'heure de jeu pour les voir de nouveau aux avant-postes mais Spiridon et GHB se trouvent parfaitement par deux fois, Zaghoueni se prend pour Philip Lahm et va marquer tout seul comme un grand, enfin Kashtan y va de son but après avoir remplacé un Yamakov inoffensif 10 minutes plus tôt.

 

Résultat flamboyant 5-2 et un public conquit. Cette victoire permet à l'équipe de sortir de la zone rouge en attendant de pied ferme son adversaire suivant Cornelon, et tout fraichement lanterne rouge... TTL est à l'honneur dans l'équipe-type : Mrkajic, Zaghoueni et Spiridon !

32.000 personnes se pressent aux portes du Stade ce samedi. Avec ce qu'a montré l'équipe la semaine dernière et étant donné la faiblesse de leur adversaire, les supporters en sont sûr, la victoire leur est promise !

 

Sauf que tout ne se déroule pas comme prévu... Pour commencé, le FC Cornelon fait le jeu, sous le regard médusé des supporters locaux. BVI et GHB sont alignés ensemble et boostent un milieu qu'il fait encore épauler. Mais ça ne suffit pas. Et c'est le début de la catastrophe.

 

Les choses semblent plutôt équilibré dans l'ensemble mais ce défaut de milieu fait s'écrouler la stratégie de Collado. Et quand ce dernier veut influer sur le match, il s'y prend à l'envers. BVI sort et laisse sa place à un Yamakov jouant sur l'aile, ce qui n'améliore pas le milieu. Et l'adversaire en profite pour claquer deux buts... Le résultat n'est pas très représentatif de ce qui s'est passé sur le terrain : 1-4.

 

C'est une grosse désillusion pour les Lotois qui replongent à la 7ème place, doublés par... Cornelon, évidement. Personne ne remarque que Zaghoueni et Spiridon figurent dans l'équipe-type...

Les matchs retour seront tendus !

A peine remis de la désillusion contre le FC Cornelon, il faut se rendre chez eux, revanchards mais réalistes... Alors Elector Collado envoie une équipe taillée pour la contre-attaque et se titularise en défense : 451, avec Yamakov sur une aile pour attraper les rares ballons qui trainent et espérer les cadrer, voire les mettre au fond.

 

Et il fait se qui peut sur le front de l'attaque, le Bulgare, mais en vain. Peu d'occasion, pas de réalisation.

 

Collado est Péruvien, et un Péruvien ça joue costaud. Alors personne ne s'étonne de voir un adversaire rentrer au vestiaire dès la 21ème minute. Mais le remplaçant joue parfaitement son rôle... Et Jean Alloin marque le match dès la demie heure de jeu : un carton et un but.

A la mi-temps, c'est Cornelon qui domine largement avec 64% de possession. Qu'importe.

 

Il faut attendre l'heure de jeu pour voir Jean Alloin se mettre en évidence. Une première fois en dévissant une frappe vers le but de Dod. Et une seconde en récoltant un second carton, synonyme de rouge, comme on dit.

 

A 11 contre 10, TTL veut y croire et se jette vers l'avant... en oubliant un peu de défendre : 0-2.

 

A la suite d'une belle contre-attaque, Alex Garnier réduit le score à moins d'un quart d'heure de jeu. Mais c'est insuffisant. Score final 1-2. Zaghoueni obtient une place de latéral dans l'équipe de la semaine.

 

L'équipe compte 6 défaites en 7 matchs. Le président s'interroge et consulte ses pairs, l'entraîneur se familiarise petit à petit avec son effectif, Guillaume Février est toujours dans le coin pour aidé son remplaçant, les supporters veulent du sang neuf quand le trésorier leur dit que ce n'est pas possible...

L'opération Commando a débuté. Il n'est plus question de jouer petit bras, mais d'arracher des points, de se sortir de cette zone rouge.

Et le premier match de cette opération commence contre le Dinamo, en chute libre depuis sa défaite 5-2 contre... TTL. Ils sont a portée de tir, une victoire et c'est une place de gagné. Une défaite, et l'avenir s'assombrit.

 

La première mi-temps est dominée par TTL au milieu mais le Dinamo joue la contre-attaque et se procure de meilleures occasions. Mais au bout des 45 premières minutes, c'est un 0-0 qui ennuie le public.

 

Au retour des vestiaires, deux occasions supplémentaires pour le Dinamo. Sur son banc, Collado serre les fesses, il redoute l'ouverture du score, il redoute de ne pas avoir assez forcé son attaque... Il faut attendre l'heure de jeu pour voir sa crainte se réaliser. 1-0 pour le Dinamo sur une tête superbe.

Mais TTL réagit rapidement, et quatre minutes plus tard Zaghoueni s'ouvre le chemin des buts : 1-1.

A la 78ème, Tonini, encore un défenseur, crucifie le gardien adverse et porte le score à 1-2.

Mais le Dinamo égalise deux minutes plus tard. Et tout le monde pense que le match va s'achever sur ce score, qui ne ferait le bonheur de personne.

 

C'est alors que GH Bantz justifie son lourd transfert et plante le but du 2-3. Les Druides râleurs, venus en nombre au Plekszy-Gladz Stadion, se font entendre et porte leur équipe jusqu'au coup de sifflet final.

 

TTL est définitivement une équipe qui aime le Dinamo, ses joueurs se servant de ces matchs pour truster l'équipe-type : Mrkajic, Zaghoueni et Spiridon !

 

"Ce match est une référence, c'est notre meilleur, celui sur lequel il faudra s'appuyer pour se maintenir et accrocher les barrages." Elector Collado

 

De retour dans son stade après l'exploit de la semaine passée, les joueurs sont accueillis par pratiquement 37.000 personnes au stade. Il faut remonter à la J2 pour voir autant de monde dans les travées.

 

Et ce petit monde ne va pas être déçu du déplacement. Car en face, c'est Dragon974 qui se présente, fort de sa 3ème place et de son ascension continue depuis sa victoire contre TTL il y a cinq journées.

 

Collado a laissé Garnier sur le banc, pour cause de méforme, et le remplace par Vandroux, tout à fait apte à remplacer un milieu de terrain.

 

La première mi-temps est à l'avantage de TTL qui a la possession du ballon mais n'arrive pas encore à confirmer. Les assauts se succèdent : Thiers par deux fois, Bantz et Tonini.

 

Mais tout le monde le sait, ça ne peut que craquer en face. Et ça craque. Moussaoui donne l'avantage à son club formateur juste avant l'heure de jeu. A la 66ème, une occasion de Dragon974 donne l'occasion à Dod de rester éveillé.

 

A la 72ème, Mrkajic est à la conclusion d'un cafouillage dans la surface adverse, mais la joie est de courte durée puisque l'adversaire du soir réduit immédiatement le score.

 

Et puis il a cette 78ème fucking minute où Carlo Tonini sort sur civière, blessé pour, selon le premier diagnostic du médecin du club, deux semaines. En le voyant quitter le terrain tout le monde pense à son importance en défense. Et qui pour le remplacer, qui d'assez en forme ? car Vojinovic et Qaim sont aux fraises depuis le début de la Ligue.

 

Mais à peine deux minutes plus tard, c'est au tour de Iulian Dod d'être touché. Violemment taclé par un défenseur adverse, il ne se relève pas et doit lui aussi rejoindre les vestiaires. Cette fois, le bilan est plus lourd : 4 semaines d'indisponibilité. C'est donc deux vétérans qui entre sur le terrain, Collado et Tomas Gaston Milla, 34 ans et presque 50 jours de moyenne d'âge.

 

Alors d'accord, TTL enchaîne sa deuxième victoire de suite, ce qui lui permet de sortir de la zone rouge et de mettre ses adversaires direct - le Dinamo et benda - à 4 et 5 points, d'accord Zaghoueni accède encore à l'équipe-type, mais les supporters sont loin de faire la fête...

En J11, contre Pépito, Collado commet sa première erreur d'importance dans un match officiel.

Il aligne un 451 avec un seul attaquant défensif. Jusque là, rien de bien méchant, l'équipe joue la contre-attaque et vient chercher un petit point au mieux.

 

Avec les absences de Tonini et de Dod, Collado est titulaire et forme avec Vojinovic une charnière inédite. Milla prend place dans les buts sans trembler, pas comme les supporters dans la tribune se trouvant derrière lui...

 

Malgré l'ouverture du score dès la 3ème minute par Pépito, les joueurs ne se démontent pas et égalisent trois minutes plus tard par Spiridon. Et ils vont tenir comme ça jusqu'à la mi-temps. Les occasions sont rendues coup pour coup, quatre de chaque côté.

 

Au retour des vestiaires, Bantz se distingue en prenant un carton seulement jaune, alors qu'il aurait peut-être mérité une autre couleur selon les commentateurs dans les tribunes.

Dix minutes après être revenu sur le terrain, TTL lance une contre-attaque et Vandroux est à la conclusion. Dans une ambiance glaciale, TTL mène 2 buts à 1 contre l'équipe qui semblait la mieux armée pour retourner rapidement en D.IV.

 

Et puis arrive l'accident bête. L'ordre donné et qu'on a pas vérifié, et qu'on va regretter très fort. En effet, à la 65ème, Bantz est remplacé par Garnier. Garnier est un pur milieu, il n'a rien à faire en attaque, son apport est nul. Conséquence ou pas, l'équilibre est rompu. La note du milieu baisse mais pas tant que la note d'attaque, qui s'écroule...

 

Les ballons qui arrivent à Alex Garnier ne sont pas concrétisés et Pépito en profite. Par trois fois, ils trouvent le chemin des filets... Résultat final : 4-2 et beaucoup de regrets pour TTL.

 

Les supporters devront se contenter de la place dans l'équipe-type du capitaine Mrkajic.

34.000 supporters accueillent les joueurs. Ils n'ont pas été refroidis par la défaite contre Pépito. Mais les Ultras,eux, font grise mine. Ils sont loin les espoirs de 4ème place...

 

Collado ne se fait pas d'illusions et envoie la copie conforme de la journée précédente, en inversant les ailes. Et cette fois, Garnier ne rentrera à la place de Bantz qu'en cas de carton rouge au milieu, comme c'est prévu depuis le début de la Ligue - qu'a-t-il bien pu se passé lors de la dernière journée, mystère...

 

C'est le grand retour de Tonini, les médecins ont fait des merveilles. La charnière avec Collado tape de titanesque. Milla enchaîne son deuxième match en temps que titulaire.

 

Peu d'occasions de chaque côté, seul le milieu fait la différence. Et XTFT trouve la faille par deux fois. Pas grand chose à dire... Ah si, Tonini et Mrkajic, ainsi que Qaim - qui doit sa place à un remplacement en fin de match - trustent les 3/4 de la défense-type. Spiridon revient sur le devant de la scène.

Rien ne change en bas de tableau. Benda est toujours bon dernier et le Dinamo est toujours premier relégable. TTL s'accroche et sort les calculettes. Avec 4 et 5 points d'avance à deux journées de la fin, TTL est toujours sous la menace d'un retour de ces concurrents.

 

Mais le tableau n'est favorable à personne, alors... On croise les doigts.

 

Pour cette 13ème et avant-dernière journée, TTL reçoit Boulouris, leader - presque - incontesté. Presque car des suspicions de favoritisme plane sur la Ligue. En effet, benda, défaitiste, semble systématiquement lâcher ses matchs contre l'actuel leader. Sans conséquences en bas de tableau,mais ça râle en haut. XTFT est en mesure de remporter le titre, comme Boulouris.

 

Collado ne fait pas vraiment dans l'originalité. Pour troubler son adversaire, il ne modifie pas sa compo - alors qu'il le fait de temps en temps - et Zaghoueni est invité à prendre un peu plus son couloir, histoire d'aider Spiridon à faire grimpé la note d'attaque. Pour compenser, Tonini, lui, joue sur deux tableau, la défense centrale et l'aile gauche. Pour cela il peut compter sur un Qaim qui se réveille au bon moment pour faire souffler son entraîneur-joueur.

 

Si la défense tient le choc, c'est surtout sur les ailes. Au centre, difficile de contenir les attaques du trident adverse. Bantz et Spiridon arrive à percer la défense sur l'aile droite mais les occasions sont rares... et vendangées.

 

Troisième défaite de rang pour les joueurs du Lot et ce qui devait arriver arrive : benda explose Cornelon chez lui (4-2). Il n'y a donc plus que deux petits points entre la 7ème et la 6ème place. La prochaine journée s'annonce tendue avec un TTL - benda électrique...

 

Au niveau de l'équipe-type, on prend les mêmes et on recommence. Seule Qaim n'est pas à la fête. On ne peut pas être titulaire et tenir une performance de haut vol tout un match...

Dernière journée. Le président est tendu ce samedi... Tout se joue là. Le maintien ou la relégation. Et il regrette que ce match Ô combien important pour l'avenir du club n'ai pas mobilisé les spectateurs plus que ça : moins de 34.000 personnes garnissent les gradins.

 

Qu'importe. Collado et lui ont eu une entrevue la veille et la Péruvien l'a rassuré. Il faut un point à l'équipe pour se maintenir. Un tout petit point. Le président craint que Collado envoie une équipe ultra-défensive. Mais il n'en est rien. Sans balancé un MOTS, Collado sait qu'il aura le dessus au milieu, les petits ont fait d'énormes progrès cette saison. Ce qui l'inquiète , c'est la capacité qu'a benda à défendre... Et son changement d'entrainement. Il semblent avoir délaissé la Défense pour... autre chose. Au final, son milieu à fait un bond et son attaque est loin d'être minable. Pour un relégable, benda a une très belle équipe.

 

Et Dod fait son retour. Il ne voulait pas manquer ce match. Laissé son équipe en si mauvaise posture alors qu'il était alité était un supplice pour lui...

 

Et comme prévu, c'est un match compliqué. Les attaquants semblent paralysés par l'évènement et ne trouvent pas la faille dans cette défense de fer. Tonini et Zaghoueni sont en difficulté en défense... Seul le milieu donne satisfaction.

 

A la mi-temps, 60% de possession mais 1-1 au tableau d'affichage.

 

A l'heure de jeu, benda tente un coup. Shpataraku, l'ailier offensif italien sort à la place de Lamberto Zangrillo, un autre italien. Mais se dernier se concentre plus sur le milieu et fait perdre 3% de possession à TTL, mais 8% sur l'attaque droite à son équipe. Collado souffle un peu. Zaghoueni peut souffler un peu et son milieu a de la ressource pour encaisser.

 

Et Zangrillo ne joue que 23 minutes... Il sort blessé et laisse sa place à un jeune Allemand de 24 ans.

 

Et c'est la fin du match, plus rien ne se passera, les supporters envahissent le terrain et fête dignement une nouvelle saison en D.V.

Le président lui-même descend des tribunes et enlace Vénon, Moussaoui, Vandroux et Alex Garnier, descendu du banc. Car ce sont eux, les jeunes pousses de TTL, les véritables héros. La mission du staff était claire : former un milieu de terrain issus du club ET reste à cet échelon. Si ce n'est pas chose faite, c'est en bonne voie.

L'interview du président après le match contre benda

 

- Monsieur le président, pouvez-vous nous parler de cette saison rapidement ?

- Rapidement ? Non, il s'est passé beaucoup de choses... Mais je voulais remercier Guillaume Février pour le formidable travail qu'il a abattu depuis pratiquement 9 saisons. Il a formé de grands joueurs pour cette équipe, je pense à nos ailiers actuels, Thiers et Spiridon. C'est lui qui a fait venir BVI au club et Dieu sait ce qui a apporté. C'est lui qui a accepté de former une ligne défensive. Ayoub et Mrkajic, régulièrement présent dans l'équipe-type, sont la preuve qu'il a très bien fait son travail. Et puis il y a surtout nos jeunes milieux actuels. Sans sa confiance, ils n'en seraient pas là actuellement.

- Vous parlez de BVI au passé. Va-t-il s'en aller ?

- Nous en avons parler ensemble. Et ce n'est pas une surprise, Bobby n'est plus aussi fringuant qu'à son arrivée, il le sait très bien. Et puis le corps ne répond plus de la même manière, sa grave blessure cette saison a été un cap pour lui. Ça lui a fait comprendre qu'il était temps de passé la main.

- L'arrivée de Bantz en début de saison aussi, non ? Et les achats de Kashtan et Yamakov les saisons précédentes aussi, non ?

- (un peu gêné) Certes... Mais je voulais quatre attaquants pour pouvoir jouer la Coupe correctement et...

- Et c'est un échec, clairement.

- Je dirais qu'on a pas mesuré tous les tenants et les aboutissants. Jouer la Coupe et la Ligue tout en formant un milieu de terrain compétitif issus de l'académie, la mission était ardue.

- Faut-il entendre que certaines choses vont changées ?

- Nous en discutons mais oui, j'aimerais restreindre l'effectif. Je pense que nous avons un défenseur de trop, surtout si Elector peut jouer pour combler un manque de manière temporaire. Notre attaque est vieillissante et nous n'avons pas les profils recherchés. En tout cas, ce que j'aimerais posséder coûte cher. Pourquoi ne pas les former ?

- En ce qui concerne la formation d'ailleurs, où en êtes-vous ?

- On est sur un plan à long terme. Pour le moment, nos milieux demandent encore à être formés. Ensuite, nous avons Jérôme Printemps qui va faire son arrivée chez les Pros dans une demie saison, en S62. Il y aura un basculement de formation en début de S63, vers Ailier. Qui sera formé, clairement, je ne sais pas. Thiers et Spiridon auront bien donné pour l'équipe et ils auront surement un bon de sortie. Ensuite, on n'oublie pas Boucherat et Vandroux, mais aussi Aubrun et Martins. C'est surtout sur eux que l'on mise... Vous le voyez, je parle de sept joueurs pour 4 postes entraînés à 100%...

- S63, ce n'est pas vraiment du long terme.

- Héhé... Non, mais enchainer sur trois années de formation Ailier, ce qui nous amène à S66, puis penser à un entrainement Buteur pendant encore trois ans, donc S69, là, on est sur du long terme, non ?

- Effectivement, mais l'effectif aura le temps d'évoluer.

- Bien sûr, ajoutez sept ans à chaque joueurs actuels et vous vous rendez-compte que notre capitaine actuel aura l'âge pour prendre la place d'Elector...

Toute la ville semble oublier qu'il reste un match, mine de rien... Et oui, ce barrage.

 

Mais il ne semble faire aucun doute que l'équipe va éviter l'écueil et rempiler pour une année en DV. Pour de vrai cette fois.

 

La preuve, c'est que le match n'attire pas les foules. 23.000 spectateurs au compteur. C'est peu, mais c'est toujours ça de prit en plus sur une saison.

 

Et tout commence pour le mieux avec un but de Kashtan, qui a bien entendu les mots du Président la semaine dernière et qui veut lui montrer qu' à 33 ans, il est encore en forme.

 

Vénon se prend enfin ce troisième carton jaune sur une saison. Tout le monde l'attendait et tout le monde espérait qu'il arrive le plus tard. On ne peut pas faire plus tard... Malheureusement pour lui il manquera le premier match de Coupe S62.

 

Pour faire oublier ça, Mrkajic enfile une seconde perle pour le plus grand plaisir des supporters.

 

C'est la franche rigolade sur le terrain. Les adversaires du soir ne sont pas à la hauteur. Certains supporters ont une pensée émue pour les joueurs qui ont remporter le titre en DVI mais sont incapables de rivaliser avec une équipe de DV lors d'un barrage... Et ils repensent à l'époque où TTL était justement dans cette situation. Deux années de suite ils s'étaient cassés les dents, avant de comprendre qu'il fallait les éviter ces barrages et monter en division supérieure sans en passé par cette boucherie.

 

A la demie-heure de jeu, Bantz fait parlé de lui, mais pas franchement en bien... Après un tacle par derrière assassin, sanctionné par un carton jaune seulement (le stade gronde, même à moitié vide). Et il ne se relève pas. C'est Super Mario Martins qui prend sa place. Une sacrée consécration pour lui qui ne s'est illustré que pendant les match amicaux...

 

Passablement énervés par cette injuste blessure, les joueurs appuient sur le champignon. En six minutes, le score passe de 2-0 à 5-0. Spiridon se prend pour Usain Bolt et délivre un caviar au Grand bulgare Yamakov, qui montre lui aussi qu'il est encore là. Moussaoui et Thiers mettent en évidence les carences de la défense gauche adverse.

 

5-0 à la mi-temps, la messe est dite.

 

Pour ne pas risqué de nouvelles blessures, les joueurs lèvent le pied. Mais ça n'empêche pas Spiridon de filer au but.

Peu avant la fin du match, Elector fait de grands gestes sur le bord de la touche. Les joueurs s'interrogent en se lançant des regards, jusqu'à ce que Tonini comprenne que le Péruvien souhaite que l'équipe adverse sauve l'honneur mais que vu leur niveau de jeu ils n'y arriveront pas à moins qu'on leur file un coup de main.

Oui, entre Sud-Américains ils se comprennent aussi bien, même à plusieurs dizaines de mètres de distance...

 

Alors l'équipe adverse marque, portant le score à 6 buts à 1. L'honneur est sauf donc...

 

Et l'arbitre siffle la fin du match. Enfin.

Dans l'autre barrage, Cornelon sauve sa place en DV avec un petit 3-0, et Boulouris grimpe en DIV en battant le Real Madrid de Metz (sans commentaire pour le nom d'équipe...) aux pénalty, après s'être fait rattrapé en fin de match (2-2). A voir la séance de pénalty, il faut croire que les messins ne l'avait pas envisagée : un but sur quatre tireurs quand Boulouris fait un sans-faute...

 

On note aussi que les locaux étaient à brillant haut au milieu, insuffisant. Et Boulouris est largué dans tous les domaines, sauf au milieu (12 bas). C'est ce qui le sauve.