En ville, il se raconte que le club a lâché la Coupe. L'équipe-type est lancé dans le bain pour le premier tour, car c'est le seul match de la semaine.

 

Forcement, ça passe.

 

C'est une autre histoire au second tour.

Pourtant les titulaires sont là. Presque...

 

BVI en attaque, Pépé et Métral au milieu, Spiridon sur l'aile, Schneider juste derrière lui dans le couloir gauche, Maja et le Capitaine (Mrkajic) en défense centrale et le jeune Qaim (on prononce Raïm) en latéral droit, pour l'XP.

 

Dod est forcement titulaire mais son match ne dure que 11 minutes, avant qu'un adversaire ne confonde le ballon et son tibia. C'est le jeune Jérémy Métro, ex-futur grand espoir du club qui fait son entrée, complètement paralysé. Il rejoins les deux autres intrus, Tonini et Février.

 

L'équipe mène alors 1-0 grâce à une contre-attaque conclue par BVI, puis 2-0 lorsqu'il double la mise.

 

A l'heure de jeu, les adversaires reviennent au score. La fin de match est tendue. TTL se crée 3 occasions sur contre-attaque mais aucune ne trouvera les filets.

 

A la 80ème minute, le coach adverse fait un changement. LE changement. Cavallari entre... et égalise sur son premier ballon !

 

C'est alors que Guillaume Février se rappelle que... les tireurs de pénalty n'ont pas été vérifiés... Les prolongations sont interminables et la séance de pénalty un calvaire puisque, effectivement, les tireurs n'ont aucune expérience... Défaite 2-4

 

36.565 spectateurs affluent au Stade de la Route de Figeac !

 

Oui, bon... 36.565 personnes viennent voir ce qu'il se passe au Stade. Le stade sonne creux.

 

"La victoire, rien d'autre !" ce sont les mots de Guillaume Février.

 

Mais avec un 541 sensé boosté le milieu, l'attaque est à la ramasse et n'arrive pas a faire trembler la défense adverse. Et elle se fait prendre à son propre jeu : la Contre-Attaque ! Et encore, des CA qui amènent des coups-francs.

A la mi-temps, 1-2. Dans la seconde, Ayoub Zaghoueni pète les plombs. Un jaune, puis un autre 10 minutes plus tard. Retour au vestiaire prématuré pour le grand espoir du club.

 

Il laisse ses coéquipiers à 10 et la sanction tombe : à 3 minutes du terme de la partie, un éclair surgit, Roca. Sa passe trouve Häggsen qui n'a plus rien à faire pour crucifier Dod (1-3)

 

Charles Thiers limite l'humiliation en marquant de la tête juste avant le coup de sifflet final : 2-3

 

Le lendemain, le Président découvre que le Real Buitre vient d'être lâché par son manager.

 

L'équipe vient de perdre contre un futur BOT.

L'humiliation est totale...

Yann Schneider entre dans l'équipe-type de la première journée, récompensant ainsi sa folle activité sur l'aile gauche de la défense et appuyant ainsi Charles Thiers et l'attaque de TTL

En déplacement chez un promu, les joueurs font la gueule et ne sont pas remis du 1er match. Spiridon à la chiasse et est absent. Février mise tout sur l'aile droite. Bien vu, c'est l'aile la plus faible de l'adversaire.

 

Menant 1-0, l'équipe va faire corps tout le match pour tenir ce résultat. Dans le second 1/4 d'heure de la seconde mi-temps, la défense est aux abois mais s'en sort miraculeusement. BVI ne touche pas un ballon, la faute aux grands ballons à l'anglaise.

Le rythme baisse dans le dernier quart d'heure et à la 86ème, la défense de TTL s'oublie et laisse filer 2 points... 1-1

C'est au tour de Mihajlo Majtanovic s'être mis en valeur !

Le serbe, indéboulonnable en défense centrale, va certainement fêter ça comme il se doit avec ses conpatriotes autour d'une bonne bouteille de Rakija !

"Bon, le 541 excentré n'a pas marché, on va tenter autre chose." Ce sont les mots de Guillaume Février.

 

En Alsace, pour tenté de contrer Krokanter, outsider sérieux pour les 3ème et 4ème place, l'équipe passe de 3 milieux à un seul, mais deux attaquants, L'éternel Morizé fait sont retour dans le 11 de départ.

 

Encore une fois, l'équipe est plus forte. Individuellement. Car la défense souffre (6 occasions) et l'attaque ne réussi toujours pas à conclure (2 CA manquées sur 2)

 

Rapidement menée, c'est Morizé qui sort de son bleu de chauffe un éclair de génie, une frappe à la Franck Sauzée. 1-1

 

Mais la fin de match est une nouvelle fois cruelle. Un changement prévu qui s'avère contre-productif : Zaghoueni remplace Spiridon. Sa technique sous le soleil fait des merveilles mais son manque de Construction influe peut-être trop sur l'équilibre fragile des milieux. Et à la  83ème, Krokanter reprend l'avantage.

 

La faute à qui ? La faute à quoi ? Déjà, le staff s'interroge.

Krasimir Yamakov est acheté pour renforcer l'attaque. C'est un pur Attaquant vers l'aile. 35 points de capacités a diviser entre Buteur, Passe et Ailier. La Construction ? Il laissera ça à BVI.

Morizé aurait tweeté : "Je ferais tout pour garder ma place de titulaire #Yamakov"

Quelle place de titulaire ?

Pour son premier match à domicile, l'équipe doit redresser la barre. Mais quelle stratégie adopter ? Miser sur l'attaque ? Sur le milieu ? C'est le choix de Février, qui craint l'attaque adverse.

 

Mais c'est encore raté. Malgré un milieu supérieur de 2 points, l'attaque, une nouvelle fois menée seule par BVI, est insuffisante. Aucune des 4 occasions n'atteint le cadre...

 

Les 26.000 spectateurs sont frigorifiés et rentrent chez eux déçus d'un triste 0-0.

 

L'équipe est reléguable.

Les fêtes de Noël s'annoncent bien morose pour le Président qui ne prendra même pas la peine de se déplacer au Plekszy-Gladz Stadion, le stade du Dinamo Szohôd.

 

Comme si c'était lui qui portait la poisse, les joueurs s'en félicitent presque...

 

La première mi-temps ressemble pourtant aux autres. Dominée, et pas qu'un peu (72% contre 28%), la défense tient le choc mais jusqu'à quand ?

 

La troisième occasion est la bonne pour Szohôd 1-0

Mais à l'heure de jeu, un vent de folie souffle dans les rangs des Blacks (and green and red...). En 9 minutes, 4 CA ! Et là, tout fonctionne, le ballon circule vite, passe les lignes en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Bobby Van Ittersum et Chris Morizé, de nouveau associés, marque chacun leur but et offre à l’infatigable Fabrice Clot l'honneur d'enfoncer le clou ! Le match se termine sur un superbe 1-3 !

 

En apprenant la nouvelle, le dimanche matin, dans son bureau de New-York, le président n'en croit pas ses yeux et manque de s'étouffer avec un croissant pur beurre.

 

Il remarque également que Yamakov n'est pas titulaire et que Morizé, lui, l'est... Le Bulgare n'est même pas sur la feuille de match et n'a pas prit part au match amical du merc... ah bah y'a pas eu de match amical cette semaine...

Yann Schneider, après 6 saisons au club et 2 sessions d'entrainement (Ailier en temps que Latéral et Défense), quitte le club.

 

Acheté 1.5M, il fait gagner 1.1M à son club.

 

Et on dit encore "qu'on arrive plus à vendre !"

 

Son nouveau club, le Stade Lavallois, joue les premiers rôle en DV. A méditer pour le club qui, lui, patauge dans les bas fonds...

Les supporters s'inquiètent...

Pour le premier match de l'année 2015, l'équipe veut frapper un grand coup : mettre un terme à l'invincibilité du leader, l'AS Gambleurs Anonymes.

La tâche semble impossible tant les Lorrains dominent de la tête et des épaules le Championnat, qu'ils ont déjà remporté la saison dernière, descendant de DIV.

 

Mais pourquoi pas.

 

Fini donc le 541, Guillaume Février lui préfère définitivement le 532. BVI et Yamakov sont associés en attaque, Joey "Pépé" Alexandre est préféré à Fabrice Clot au milieu et, en défense, Zaghoueni remplace Schneider et Tonini est préféré à Qaim en petite méforme.

 

La première mi-temps est équilibré en occasion (2-2), TTL rate une contre-attaque alors que les attaquants adverses font preuve de maladresse devant.

C'est donc TTL qui ouvre le score sur une attaque rapide de Spiridon qui offre un caviar à BVI : 1-0. Inespéré.

 

Au retour des vestiaires, ASGA appuie un peu plus sur l'accélérateur pour revenir au score. Et Dod n'en fini pas de faire des miracles face aux joueurs offensifs mais la défense est prise à défaut quand les défenseurs créent le surnombre. Par deux fois l'aile droite de la défense de TTL craque : 1-2.

 

TTL s'appuie toujours sur les contre-attaques mais, à l'inverse du dernier match, elles ne passent pas. Le club s'incline à domicile mais avec les honneurs.

 

Au classement, le club est toujours 6ème à 3 points de Elsass, premier non-barragiste et freiné par psgforever (2-2).

Charles Thiers, le petit ailier JDT, est récompensé par les instances en entrant dans l'équipe type de la Journée 6.

"On arrive pas a surprendre l'adversaire, il faut inventer quelque chose !" hurle le président dans l'oreille de Guillaume Février. L'entraîneur raccroche et se tourne vers Mrkajic, le capitaine de l'équipe.

"On va quand même pas jouer à 12, ça va se voir. Une idée géniale ?"

Et le grand serbe de répondre : "морамо да играмо 523"

Février ne comprend rien au serbe, le club n'a pas les moyens d'avoir un interprète à temps plein mais le grand gaillard a tout de même fait l'effort d'apprendre les chiffres. Alors 5, 3 et 2, le Février, il comprend.

 

C'est ainsi que sur la pelouse du Royal Clash, devant plus de 40.000 spectateurs, TTL s'avance sur le terrain avec 2 milieux centraux et 3 attaquants. Et prend une raclée. Au bout d'un quart d'heure de jeu, il y a 2 à 0.

 

Février est tenté de rappeler Mrkajic, mais c'est le capitaine, s'il le fait sortir, c'est lui qui est démis de ses fonctions à la fin du match...

 

La défense, malgré tout, fait des étincelles puisqu'elle stoppe 5 tentatives adverses. Tonini fait n'importe quoi, aucun placement, des dégagements brouillons, alors que devant BVI nous claque 10 étoiles (enfin, 2 grosses quoi), du jamais vu !

 

L'équipe rentre au bercail. L'ambiance dans le bus est morose. Hof, après tout, c'est le dauphin de la ligue, un niveau inatteignable pour l'instant.

 

N'empêche que l'équipe est tombé à l'avant dernière place, doublé par un promu, Vieux Condé. Mort aux vaches !

Avec 8 étoiles et demi, le Géorgien est le meilleur défenseur de la J7 et fait donc parti, comme il se doit, de l'équipe type.

Fort de cette récompense, il quitte le club pour 2.652.000€.

Avant ses 23 ans, après 2 ans et demi seulement au club et un niveau titanesque en défense, il part en Toscane jouer dans une DV, à Adroni, qui joue pour accrocher les barrages.

Bénéfice de l'opération : +1,2M€

Après l’échec cinglant lors de la journée précédente et la position au classement, l'équipe veut se servir de son match à domicile pour prendre des points. Bon, allez, au moins un petit...

 

On mise tout sur le milieu, et on prie pour que les ailiers Spiridon et Thiers délivrent des caviars à un BVI bien esseulé en attaque et jouant plutôt en pivot.

 

En défense, Tonini retourne couper les citrons, c'est Qaim qui reprend sa place. Mrkajic est encore titulaire, malgré un  niveau titanesque déjà atteint et sa forme indigne.

 

La première mi-temps, dominé par TTL, est équilibré : 1-1, Couturier, l'ailier au 159.000 de TSI répondant à Mrkajic.

 

Au début de la seconde mi-temps, c'est Zaghoueni qui joue les feu-follet dans son couloir droit pour mettre le feu à la défense, dribbler 2 défenseurs et le gardien : 2-1 ! Incroyable ! Royal Clash tente de réponde immédiatement mais il faut un sauvetage d'un défenseur pour ne pas voir l'égalisation.

 

A 20 minutes du terme, c'est Spiridon qui se prend pour Pedros et va coller le 3-1, le stade est en feu ! L'équipe baisse d'un cran et se concentre sur ce qu'il sait le mieux faire : défendre !

 

Et voilà, la perf' est là, le match référence, une victoire contre le Dauphin. Pour relativiser, les journaux diront qu'il aura fallut jouer à domicile, avec un milieu renforcé, deux ailiers en forme Excellente et un stade vide. Ce dernier argument, quoi que vrai, laisse les dirigeants du club circonspects :

"- En quoi cela nous a avantagé ?

- L'équipe adverse joue dans un stade comble, là, ils ont été apeuré par le silence..."

 

Au classement, forcement, ça décolle. L'équipe gagne 2 places et est 5ème. Un temps fatalistes quand à la saison, les supporters croient de plus en plus qu'il est possible d'accrocher cette 4ème place.

 

C'est une fierté pour le club, son jeune poulain issus de l'académie est enfin reconnu pour ses talents.

Avec un niveau surnaturel (14) en Ailier et inoubliable (12) en Défense, le voilà propulsé dans l'équipe type !

Après une semaine tourmentées, l'équipe doit se remobilisée. Malheureusement, elle doit le faire sur le terrain du leader.

 

Ce dernier, ayant un peu suivi les évènements, se dit que, bon, ça va être un match facile, TTL n'a réalisé qu'un exploit la semaine dernière. Sauf que...

 

L'équipe commence avec son 532 habituel à l'extérieur et joue en contre-attaque, donc tranquille. Elle compte sur ses couloirs pour faire la différence.

 

Mais à la 34ème, Alexendre se blesse et laisse place à Clot, ce qui ne risque pas d'améliorer le milieu... Les vagues déferlent sur la défense, qui s'en sort comme elle peut, donc grâce à la maladresse des attaquants adverses, son gardien Dod ou la barre transversale. BVI est en bonne position pour conclure une contre-attaque mais rate complètement sa frappe.

 

On s'achemine doucement vers un 0-0 (inespéré en fait...) à la mi-temps lorsque Charles Thiers se fait oublié sur son couloir et place une frappe pas si puissante mais ultra-précise : 0-1 !

 

En seconde mi-temps, ASGA marque clairement le pas, ils ne se sont pas préparé à une telle résistance, les occasions se font pus rares... mais TTL n'en profite pas sur contre-attaque.

 

Et, n'apprenant pas de ses erreurs, la défense d'ASGA se fait surprendre de la même manière par Charles Thiers qui n'en demandait pas tant pour inscrire un doublé et son 3ème but cette saison.

 

Les supporters n'en reviennent pas, le staff non plus, l'équipe,qui était aux abois et avant-dernière il y a seulement 2 journées, fait tombé le leader et se replace au 4ème rang ! C'est la remontée fantastique !

 

En regardant le calendrier, tout le monde a vu que le prochain adverses n'est autre que le Dinamo Szohôd, concurrent direct. En cas de victoire au Stade de la route de Figeac, l'équipe sera... 3ème.

 

 

 

Il ne faudrait pas d'habituer mais c'est pourtant le cas : TTL place encore un joueur dans l'équipe-type.

 

Cette semaine, c'est Iulian Dod, notre gardien roumain, qui est à l'honneur.

 

Mais la longévité est de mise chez les gardiens, Strumendo, de Real Bruitre (bot), le prouvant en trustant la plus haute place du podium pendant tous les matchs-aller, avant que l'Algérien Loudia, de l'ASGA, ne lui ravisse la place en J8, sans pouvoir confirmer lors cette journée, nous souhaitons donc bonne chance à Iulian.

 Il n'y aura pas de passe de trois. De trois victoires de rang en tout cas. Le Dinamo Szohôd a mis fin a cette série en venant faire match nul au Stade de la Route de Figeac : 0-0.

 

Ce n'est pas faute d'avoir dominé. Le milieu, formidable contre excellent et la défense, composée de Majta, Qaim, Mrkajic, Tonini et Zaghoueni.

Seule l'attaque aura été trop légère. Dans un dispositif en 541, BVI ne pouvait pas faire de miracle contre la défense Inoubliable de l'adversaire du soir.

 

Alors ce sont les Ailiers, Thiers en 1ère mi-temps, puis Spiridon en seconde, qui ont pris le relais. Métral, le revenant, a lui aussi pris ses responsabilité. Pourtant ce ne sont pas les occasions qui ont manquées.

- Fabrien Métral, l'enfant du pays, celui qu'on avait pas vu en Ligue depuis la J2 et l'improbable 5-3-1-1, avec 3 centraux et un seul ailier, s'est fait remarqué à plus d'un titre. Son occasion immanquable manquée et... son souffle court. Pour lui, à plus de 30 ans, le meilleur est derrière lui. A la 60ème minute, son endurance était déjà de 93%, ce qui a dû significativement joué sur le milieu de TTL et donc leur faire perdre le 1% de domination qu'ils avaient en 1ère mi-temps... et peut-être un but, donc la victoire donc 3 points donc la 3ème place...

Les tendances sont à la confirmation : TTL possèderait bien le meilleur gardien de la ligue. Son entraînement Défense porterait-il ses fruits ?

Pourvu que sa forme tienne le coup...

La série sans défaite se poursuit. Contre le psgforever, TTL fait bloc en défense et sert ses dents, laissant passé les assauts les uns après les autres.

La première mi-temps est animée, surtout dans la surface de Dod. Sur le front de l'attaque, BVI est tout seul et, malgré un Thiers et un Spiridon en forme, n'arrive pas a percer la défense adverse. Seul Clot fait une tentative timide en contre-attaque.

 

A la mi-temps, les cartes sont rebattues et c'est TTL qui fait le jeu grâce à un excellent Zaghoueni. Le jeune espoir rate deux occasions qui auraient bien pu finir au fond et faire de lui le héros de la soirée.

C'est tout de même un point de prit dans l'optique du maintien. Mais les supporters, quoique rassurés après ses 4 matchs sans défaites, n'oublient pas leur objectif premier : la quatrième place. L'équipe est à la croisée des chemins...

A l'aube de l'antépénultième journée, un cruel dilemme se dresse devant les dirigeants de Taule-to-Lose.

Pour Février, l'entraîneur zélé, pas de problème, l'équipe joue à domicile, il lui manque 3 points pour assurer son maintien. Et en effet, les supporters pensent de la même manière. Sauf que...

Sauf que non, ce n'est pas aussi simple. L'adversaire du soir est RC Elsass. Et, allez savoir pourquoi, le président aime bien ce club. Peut-être par ce que ses dirigeants ont fait un effort pour le nom (pas aussi nul que psgforever par exemple). Peut-être parce qu'ils ont fini 3ème lors de leur première saison ici (alors qu'ils étaient promus de DVI). Peut-être parce qu'ils ont donné du fil à retordre aux joueurs lors de la S56 justement (nul au Stade de la Route de Figeac, défaite 1-0 au retour)...

Et puis cette saison, Elsass n'est pas au mieux. Après un départ canon, les voilà avant-dernier, et les indicateurs sont tous au rouge (malchance, calendrier compliqué, blessures, etc.)

Bref, les consignes ne sont pas si simples : gagner sans humilier, prendre les trois points mais faire qu'ils se sauvent.

Après le discours du président, les joueurs seront tous suivi par un psychologue parisien. Guillaume Février demandera à faire parti de la scéance, mais ça lui sera refusé. Pour l'image envoyé aux joueurs. L'équipe a besoin d'un entraîneur sûr de lui. Et si ce n'est pas le cas, il faut faire semblant.

Et puis les supporters sont de plus en plus pressant en ce qui concerne la 4ème place. On sort les calculettes, on remarque ce dernier match contre Buitre, un bot (victoire assurée) mais il y a ce match si important la semaine prochaine contre un concurrent direct, le RC Vieux-Condé. Il faut gagner ce soir sans se griller pour ce match... L'équipe prend un risque, joue tranquille et compte sur les contre-attaque.

Février sort un improbable 532, car "il fallait marqué", expliquera-t-il.

Et le match dans tout ça ? Compliqué et brouillon...

Favori sur le papier, puisque en pleine bourre, TTL balbutie son football (les joueurs ne sont pas remis de la séance chez le psy...). Et en face, Elsass joue sont va-tout. Ils savent qu'ils n'ont pas le choix : ils leur faut 6 points pour se sauver, 3 ce soir, 3 la semaine prochaine et... bah aucun contre le Dinamo en J14 (a moins d'un miracle...)

La première mi-temps est largement dominée par les alsaciens mais sans concrétisation. Zaghoueni manque une contre-attaque quand le vétéran Berthon (sorti du placard pour l'occasion) touche le poteau. Bref, on s'ennuie pendant 45 minutes...

Au retour des vestiaires, ça s'anime un peu mais sur le banc. Changement offensif pour Elsass. Puis sur la civière, pour Vojinovic. Le coupable est averti. Tonini prend place sur le terrain. La confiance des supporters chute d'un cran...

C'est pourtant TTL qui ouvre le score à l'heure de jeu par Zaghoueni. A croire qu'il fait tout depuis deux matchs...

Mais Elsass accélère en fin de match : à la 71ème, ils égalisent, logiquement. Et puis à la 85ème minute, ils touchent encore la barre. Quand on vous disait que ça voulait pas. La 89ème est une pure folie avec 2 buts. Le premier de Clot (2-1) et l'égalisation sur pénalty...

Personne ne sait comment réagir. Etre content d'accrocher un nul de cette manière malgré un poteau et une transversale ou furieux de raté la victoire fusse-t-elle imméritée...

 

 

 

Carlo Tonini, cinquième roue du carrosse défensif, qui remplaçait un Vojinovic blessé en championnat, est lui aussi victime d'un tacle au niveau du genou. HS pour les deux derniers matchs...

 

Le petit ailier roumain est victime d'un trou de taupe, c'est la cheville qui prend. HS pour les deux prochains matchs...

Et pour finir cette superbe semaine, le service financier annonce le transfert de Mihajlo Majtanovic pour 2.200.000€, soit +59% (acheté 1.383.000€)

Les supporters TTListes sont vraiment difficiles... Invaincus depuis 5 matchs, on pourrait croire que l'affluence au stade serait croissante. Il n'en est rien. Après les victoires contre les leaders, le match contre le Dinamo avait attiré 48455 spectateurs, pour le plus grand bonheur des guichetiers. Mais 3 nuls plus tard, et voilà qu'ils ne sont plus que 39759 pour le dernier match de la saison à domicile...

Le match est archi-dominé. Plus de 4 niveaux au dessus pour le milieu, 7 occasions franches, aucune pour l'adversaire. Yamakov, pourtant pas à son poste, fait des étincelles en étant dans la plupart des bon coups mais c'est poussif. BVI et les siens se heurtent à une excellente défense qui est venue pour faire barrage et qui le fait bien.

Et c'est Christophe Morizé, lui qui rêvait d'une place de titulaire en début de saison, qui reprend un centre de Yamakov, son concurrent en attaque, pour ouvrir le score et permettre à TTL de l'emporter par le plus petit des score : 1-0.

Deux hommes, concurrents à un poste d'attaquant et qui se sacrifient pour jouer Latéral et Ailier et offrir la 3ème place à leur club, que c'est beau !

Car, comme c'était prévu, le Dinamo s'est fait mangé par les Gambleurs Anonymes (0-4) et reste à la 4ème place. A cette heure, Vieux-Condé est relégable et Elsass toujours sauvé.

Mais nul n'est dupe, c'est une question de jours.

Sept pour être précis.

TTL fait encore dans le social en achetant encore un joueur au PacoFC.

Cette fois, il a presque 22 ans et les Blacks déboursent 5000€ pour s'attacher les services du grand attaquant. Pourquoi, ça, on cherche encore...

C'est faire œuvre de charité...

Inutile de montrer l'équipe adverse, où le staff à déserté, où l'entraîneur est partie cueillir des marguerites et où les spectateurs... ah bah 12.000 personnes quand même, au temps pour moi !

Pour ce match de gala, les héros du dernier match sont alignés en attaque et la défense est remaniée : Mrkajic, capitaine et futur entraîneur, est arrivé à son maximum en défense, il jouera donc ailier (et Spiridon n'est pas remis). Les ex-Bisons Boucherat et Venon sont côte-à-côte sur l'aile gauche, Dos Santos, ex-Paco FC, est lui aussi titulaire, Qaim et Zaghoueni continue de parfaire le entrainement.

Le résultat est sans appel : 10 - 0. Seul Boucherat ne participera pas à la fête et sera récompensé d'un bonnet d'âne à la fin du match. Qaim s'offre un doublé !