Reprise en main de l'équipe

Après quasiment 3 saisons en roue libre (S71, S72 et S73), où aucun transfert n'est effectué au sein du club, le président sort de sa torpeur par un communiqué dans la presse :

"Le staff technique, le responsable de l'académie, le comité de supporters et moi-même sommes heureux, et soulagé, d'avoir pu trouvé une porte de sortie honorable pour toutes les parties.

Le déclic est venu de notre cellule financière qui, devant cette montagne d'argent amassée, n'en pouvait plus de resté dans le silence. Le montant de la trésorerie a fuitée dans les médias et c'est tout naturellement que les supporters se sont montrés agacés, voire hargneux pour certains. La destruction de ma Porsche Cayenne en est la parfaite illustration.

 

Je vous ai compris. Mais je ne démissionnerais pas.

Laissez-moi du temps. Et ensemble, nous retrouveront nos fastes d'antan."

Suite aux déclarations du président, c'est tout naturellement que plusieurs joueurs font leurs valises :

Sisebuto Martinez, s'en va en Israël, certainement pour y finir sa carrière.

 

Arrivé à la fin de la S68 pour fêter le titre acquis par les copains, il ne figurera jamais dans le classement des buteurs, souvent dépassé par Roberto Andraccio, le chouchou argentin des supporters.

 

Acheté 3,3M, il est bradé 0,5M cinq ans plus tard.

 

Le casse du siècle ! Mais aussi, plus certainement, la boulette du siècle...

Nassif Maâm'ri, notre expérimenté milieu de terrain, promis à un grand avenir en temps qu'entraîneur est mis en vente de manière incompréhensible !

 

Le président et le comptable expliqueront laborieusement que c'était un mal nécessaire, bien aidé, c'est vrai par le bilan financier dû à cette vente :

Nassif est acheté à presque 29 ans pour 3,5M mais revendu 8 ans plus tard pour... 5M. CQFD.

Dernier arrivé, premier parti.

Ramil Imanov est le dernier investissement du club, qui l'achète à moins de 21 ans pour 1,7M, en S71.

 

Sans trop s'en occupé, la revente rapporte tout de même, et c'est une surprise, la bagatelle de 5,5M.

C'est la pépite de TTL !

 

Pierrick Delauney, sorti de l'académie à 17 ans (S69), va tranquillement enchaîner les matchs en étant entraîné Ailier.

 

Résultat : la vente rapporte 6,1M au club

Après ces quatre bel... bon, après ces trois belles ventes et celle de Sisebuto, la trésorerie affiche une marge bénéficiaire de 31M + 2M bloqués par le CA.

 

De quoi faire.

 

Le club lance alors un gros plan d'investissement.

"Quoi qu'il en coûte." aurait déclaré le président.

 

Alors Grazvydas Literskis, la pépite lituanienne de 17 ans (et 61 jours), arrive au stade de la Route de Figeac pour 2M !

 

Par contre, il sera vite surnommé Graz'...

 

Axel Willizkat fait également son arrivée, à 19ans et pour 2,3M

 

Le teuton est un temps pressenti pour faire son entrée chez les U20. En vain...

 

Sven Cvitkovic, père croate et mère suédoise, est le jumeau de son pote allemand. Mais Sven coûtera 0.4M de moins.

 

Ces deux là suivront le même entraînement, Ailier, le temps de la Coupe et des amicaux. Leur niveau D12 en feront d'excellents latéraux.

 

 

Nouveau et dernier départ dans l'effectif, celui de Mario Csulik, ni défenseur, ni milieu, il fera surtout bouche-trou.

 

Et on a plus son visuel donc j'ai mis la photo d'un détenu américain, Lee Csulik.

Avec tout ce branle-bas de combat, il y avait peu d'espoir en Coupe. Et c'est confirmé avec une cuisante défaite lors du 3ème tour qui expédie l'équipe en Trophée Saphir, où elle ne passe qu'un tour avant de mordre la poussière à domicile.

 

Après deux saisons à voir le 7ème tour, la chute est dure, et les amicaux ne rattraperont pas la désillusion...

Mais le soucis le plus grave pour les supporters, c'est que le coach n'y est pas...

Oubli de compo pour le T3 de la Coupe (les minots sont envoyés plutôt que les titulaires), Herbaut, le latéral, n'est aligné qu'à 2 reprises lors des 9 premiers matchs (Coupe + Ligue), Blaauw a 3 reprises en Coupe et, pour les matchs de Ligue, le coach envoie les minots inexpérimentés (Mirabel, Steppich, Dimier). Le jeune et assez mauvais Paquis est le plus souvent titulaire à la place de Polit et Andraccio...

 

Le résultat est sans appel : un parcours en Coupe de courte durée et de belles taules en Ligue (21 buts encaissés en 4 matchs contre... 3 buts pour)

La compo d'équipe ne change guère lors des journées suivantes...

Andraccio retrouve sa place de titulaire "grâce" à la blessure de Paquis, Herbaut glane un match "grâce" à la suspension de Laporte (encore un carton jaune...)

 

Et les défaites s'enchaînent, comme les vagues sur un rocher en bord de mer...

Les supporters grondent, et brûlent de nouveau la Porsche Cayenne flambante neuve du président.

Le dit-président qui sort de sa réserve et rétorque que "Mais merde, voyez ça avec le coach, putain !"

Ettt, c'est pas faux. Lui n'y est pour rien.

 

Alors les supporters, armés de torches enflammées, se dirigent vers le quartier populaire où vit l'entraîneur. Mais lorsqu'ils arpentent les allées étroites et sombres des barres HLM, ne voyant autour d'eux que Renault Espace d'origine, Citroën AX ou Peugeot 504 break, ils se disent qu'ils vont faire une connerie...

 

Dépités, certains mettront quand même le feu à une poubelle...

 

Mais le coach a tout suivi, du haut de son 5ème étage sans ascenseur. Et c'est le déclic !

Enfin déclic... c'est un bien grand mot. Mais y'a du mieux quoi.

 

Pour son retour en Ligue, le coach aligne enfin une équipe qui ressemble à une équipe-type. Il y a même des changements tactiques ! Bon, qui ne servent pas mais ils sont là. Blaauw et Aubrun, titulaires, laissent leur place à Moreira et Polit.

 

Le résultat est le même, une défaite, mais l'équipe bouge encore, elle n'est pas morte.

 

La suite est bien meilleure mais arrive trop tard. Malgré une victoire contre Genzo et un nul arraché à ARMENIUS, l'équipe termine dernière et est reléguée. Et mine de rien, c'est une surprise... Parce que sans rien faire, avec un effectif vieillissant et en roue libre, on a réussi à accrocher par deux fois la 3ème place.

 

A deux journées du terme de la Ligue, le président ressort le carnet de chèque malgré la relégation qui venait, ce qui limite la gronde des supporters.

 

Jean-Denis Bethencourt pose ses valises sur les bords du Lot pour pallier à une attaque vieillissante (Polit, Andraccio) ou plutôt mauvaise (Paquis)

 

Il est acheté 4,5M, il a bientôt 30 ans, B14, C13, P11 et une belle spé Technique pour aider le milieu de terrain.

 

Et pour rajeunir le secteur défensif, Ciprian Sângeorzan est placé en défense centrale.

 

Il coûte un peu moins de 4M, il a tout juste 30 ans et est D14, C13 et CF17.

Et on se fait plaisir pour les amicaux de fin de saison ! Tous à domicile, et les portes du stade sont grandes ouvertes ! Gratuit pour tous !

 

Malgré ça, y'a pas foule... Vivement la saison suivante, tiens.

 

Après plusieurs tentatives de vendre Yohann Herbaut à 4,5M, le breton quitte le navire lors de la dernière journée pour 4M.

 

A 28 ans et un TSI de 142k, il était temps pour lui de découvrir l'étranger. Et ce sera en D.II chypriote.

 

 

A la fin de la saison, il reste encore 15,6M en caisse + 8M bloqués par le CA (!).

 

A la vue de ces chiffres, le président sort son téléphone pour appeler son trésorier :

 

 

 

- Michel ? Oui, c'est moi. J'ai vu les chiffres des finances.

- Oui, c'est tombé après la vente de Herbaut.

- Ouais... c'est quoi ces 8M de bloqués ?

- Ah ça, c'est... c'est une règle de HT qu'on a laissé passer. Une étourderie.

- Une étourderie à 8M ?

- On va rattraper le coup...

- Ouep, ça vaudrait mieux. Un besoin ?

- Un directeur financier 5 étoiles ?

- T'auras un 4 étoiles, capable de récupérer 400.000 € par semaine.

- Ok. Merci.

- La ferme, si on en est là, c'est de ta faute, alors tu dis rien, et tu bosse.