Éliminée de la Coupe de France, l'équipe est reversée en Coupe Saphir, qui ne doit son attrait qu'à un nom plein de paillettes. Mal en point en Championnat après 4 journées, Février, l'entraîneur, ne sait pas trop quoi faire. Il s'exprime dans SoFoot :

 

"On a atteint le 4ème tour de la Coupe, mais vu notre départ catastrophique en Championnat - 4 défaites - on ne va pas pouvoir faire grand chose. Et pourquoi est-ce qu'on se tuerait les articulations sur des terrains boueux, devant 10.000 personnes qui ne sont même pas nos supporters ? Et les gars ne prennent pas d'expérience. Non, je ne vois pas l'intérêt..."

Le parcours en Coupe Saphir

Guillaume Février n'a déçu personne lors de ce premier tour. Une composition étonnante (451), qui implique certainement un changement d'entrainement (Défense?), avec une ligne défensive minable. Les jeunes milieux s'y retrouvent comme à l'entrainement, lorsqu'on leur demande jouer les bouche-trous. Sauf que là, c'est un match officiel.

Au niveau étoiles, c'est une catastrophe. Une différence de 22 devrait éliminer l'équipe immédiatement. Mais comme il ne faut pas s'attarder à ça, on regarde ailleurs... mais pas en défense, qui devrait prendre l'eau à chaque attaque adverse. En attaque, Yamakov se sent bien seul et ne peut pas jouer les héros. N'est pas Ronaldo - le brésilien, le vrai - qui veut.

Seul le milieu tient la route. Mais grâce à des titulaires - Brevet, Spiridon, Clot.

 

Alors Guillaume, on a eu le cul entre deux chaises ? On s'est prit une soufflante du Président ?

 

Pour finir, les deux équipes jouent la Contre-attaque... comme si elles s'attendaient à être dominée. Il y aura des déçus...

 

A la mi-temps, pas de surprise, TTL est menée, 1-0. Et elle domine le milieu, pas de CA donc. Ça va être un massacre.

 

Et puis non. Février nous sort un tour de passe-passe... Yamakov change de côté, passe de gauche à droite. Et hop, en 5 minutes, Morizé et le Bulgare colle chacun un but, suffisant pour se qualifier.

Une sorte de petit miracle. "Un vol !" dira l'entraîneur adverse...

Guillaume Février tire la gueule. Il pleut et les travées du stade sont clairsemées. Il pèle, il préfèrerait être chez lui, ça se sent. Peut-être envisage-t-il de saboter son équipe, en tout cas, il demande à ses joueurs d'attaquer au centre, ce qu'ils ne font jamais.


Il a misé sur le milieu. Ses ailiers, Boucherat et Vandroux appuient les milieux Clot, Métral et l'éternel espoir Merlin, BVI joue défensif. Problème, l'équipe en face joue la Contre-attaque. Mais la défense, bizarrement composée - pas de latéral gauche, c'est Qaim qui est sensé être au four et au moulin - tient le coup, tout juste...


Vénon ouvre le score en reprenant un coup-franc de BVI mais l'adversaire réussi à égaliser juste avant la mi-temps. Ces derniers se font remarqués avec 2 cartons jaunes.


Et les Dieux du Stade sont encore avec les joueurs du Lot puisque l'arbitre voit rouge pour Carlo Gianola.

A 10 contre 11, la mission semble compliquée. Et effectivement, une nouvelle percée de BVI au centre du terrain et TTL se qualifie : 1-2


"Un vrai match de Coupe ! Où rien n'est joué jusqu'au coup de sifflet final, où il y a des retournements de situation, des imprévus !" dira le Président de TTL aux micros de BouzinTV (Eurosport ne s'intéresse pas à la Coupe Saphir...)


Bah finalement, TTL a peut-être trouvé SA Coupe...

15700 personnes au Stade et il ne pleut pas, mais Février fait encore la gueule...

Il ne se foule pas pour la composition, il prend les mêmes. Seul Ghariani, sorti de l'académie, remplace Boucherat sur l'aile.