Toujours assez peu de changements dans l'effectif, le coach mise sur la stabilité. Et on ne peut lui donné tord, l'équipe est championne en titre, a raté de peu la montée directe...

Même les supporters n'osent rien dire...

L'équipe semble marcher sur l'eau en Coupe, certes, mais les supporters se manifestent dans les Médias en faisant publier un article qui s'adresse à la Direction :

"Nous, supporters de TTL, sommes très fiers du parcours de notre équipe en Coupe de France,

Néanmoins, nous souhaiterions interpeller la Direction sur les véritables objectifs de notre groupe : voir l'équipe accéder à l'échelon supérieur.

Nous avons rêver à cette accession la saison dernière et, par la faute d'un manque de concentration, de professionnalisme dirait certains, nous nous sommes effondrer.

Un nouvel échec serait inacceptable.

Et l'effort commence chez Little AJA, dès la prochaine journée.

Une sortie de la Coupe contre les bouzeux n'entacherait en rien ce formidable parcours si l'équipe bat Little AJA lors de la prochaine journée.

N'oublions pas les priorités !"

"Chat échaudé craint l'eau froide", dit le dicton.

C'est bien l'idée de ce communiqué et il suinte une peur, celle d'un échec devant son "bourreau" de la saison dernière - à relativiser, on ne parle ici que d'un match nul à domicile - mais il est clair que cette confrontation contre Little AJA fait peur. Et une contre-performance entacherait le beau parcours en Ligue de l'équipe.

Car c'est un beau parcours pour l'instant.

Oublié l'échec lors de la dernière journée contre Coucoon. En baladant son adversaire lors de la première journée, l'équipe a marqué les esprits et a enchaîné à l'extérieur contre les Pailles Vertes.

Son calendrier facile lui permet d'être en tête de la Ligue.

Après l'abandon en Coupe - il faut bien appeler un chat un chat - l'équipe se sort, non sans mal, du bourbier Auxerrois et atomise, avec beaucoup de réussite, son principal concurrent, Lutetia.

Mais le match retour est une autre affaire : incapable de se créer des occasions, le champion en titre chute lourdement en terres parisiennes.

Oberli et Iliescu font énormément mal à Schneider et Bratila. Le milieu est perdu, c'est un naufrage...

451 à domicile, 532 CA à l'extérieur. Voilà la stratégie un peu dangereuse de Coach De Florio au vu du côté hasardeux de la contre-attaque.

Mais la stratégie s'avère gagnante, la CA permettant aussi de jouer tranquille, et préparer un potentiel barrage, mais que faut pas le dire trop fort, en tout cas faut pas le dire devant les supporters...

Toujours en quête un TS en hausse, c'est une nouvelle fois le mode "tranquille" qui est privilégié par Mosé De Florio contre Ancône... Mauvais choix, les joueurs arrivent en tongues, la serviette sous le bras, presque déjà en vacances...

Résultat, Ancône domine, se créer des occasions et il faut beaucoup de réussite à TTL pour qu'elle arrive à la mi-temps avec un avantage de 1 but.

Le second arrive peu après le début de la seconde mi-temps, par Schneider, qui file se réfugier en défense, comme son compère Brătilă. Vous avez peur de quoi ?

A l'heure de jeu, un joueur de Ancône se blesse et son remplaçant... réduit l'écart trois minutes après. Avant qu'ils n'égalisent deux minutes encore après.

Dur.

TTL est de nouveau champion avant la dernière journée, après avoir étrillé Les Pailles Vertes.

De Florio s'amuse encore avec sa nouvelles trouvaille : les changements durant le match. Et encore une fois c'est pour jouer plus défensif quand l'équipe domine - ce qui lui a joué des tours lors de la dernière journée.

L'équipe est donc à trois points d'une montée directe.

Mais elle se déplace chez Coocoun... Et fait n'importe quoi.

De Florio galvanise ses joueurs, le MOTS est de sortie. Février ouvre le score dès la 4ème minutes mais la frilosité insite les latéraux à se recroqueviller en défense. Un ouragan s'abat sur la défense et à la 19ème le score est de 4-1 en faveur des locaux.

La messe est dite, TTL devra passer par les barrages en aillant flingué son TS.

L'équipe se présente fatiguée, usée par une saison longue, et le dernier match à laissé des traces.

C'est un 532 CA que De Florio sort de son chapeau. Avec un milieu digne d'une D.VIII et une défense qui ne répond pas au assauts.

Le score est de 4-0 à la mi-temps.

Un sursaut d'orgueil tardif change l'équipe, qui passe en 442 à la 65ème. Mais il est trop tard.